De l'échec à la mention "Très bien"

Théophile Blaize a 22 ans. Enchanté par son bac professionnel en alternance dans le secteur de l’usinage, il est aujourd’hui en deuxième année de BTS. Ce Puydômois fait des allers-retours quotidiens quinze jours dans le mois pour se rendre à son centre de formation à Montluçon. Si ce n’est pas de la motivation !

«Si en terminale littéraire on m'avait dit "tu seras tourneur-fraiseur", ça m'aurait étonné ! Je ne savais même pas que ça existait. » Et pourtant, cela l'aurait sûrement rassuré. Parce qu'au lycée général, Théophile Blaize est un peu perdu. Il s'y rend sans conviction, poussé par ses parents et par un intérêt pour les belles-lettres. Mais il ne voit pas où ces études pourraient le mener et les trop nombreux cours le lassent. En 2010, c'est l'échec au baccalauréat qui annonce une année de désorientation, entre petits boulots et interrogations.

Il est tombé dans la marmite tout petit

Elève au Centre de Formation d’apprentis de l’industrie (CFAI) de Cournon d’Auvergne, Victor Tison, 20 ans, entame sa deuxième année en bac professionnel « technicien et chaudronnerie industrielle ». Une première étape avant de s’envoler vers sa vie professionnelle.

Trouver sa voie professionnelle peut parfois redonner des ailes. Un adage que Victor Tison a fait sien, lui qui se prend désormais à rêver de filière aéronautique.